maroc
Le Maroc (en arabe : « المغرب », al-Maġrib ; en berbère : « ⵍⵎⵖⵔⵉⴱ » , l-Meġrib), ou depuis 1957,
en forme longue le Royaume du Maroc, autrefois l'Empire
chérifien, est un État unitairerégionalisé situé en Afrique du Nord. Son régime politique est
une monarchie constitutionnelle.
Sa capitale est Rabat et sa plus grande ville Casablanca.
Géographiquement, il est notamment caractérisé par des
zones montagneuses ou désertiques et est l'un des seuls pays — avec l'Espagne et la France — à comporter des rives sur la mer Méditerranée d'un
côté et l'océan Atlantique de
l'autre. Sa population est de près de 34 millions d'habitants (recensement de
2014) et sa superficie de 710 850 km218 (47,51 hab./km²),
ou de 446 550 km2 quand
on n'y inclut pas le Sahara occidental — ex-« Sahara espagnol », considéré comme un territoire non autonome par l'Organisation des Nations unies2 — dont il administre de
facto environ 80 % et qu'il revendique dans sa totalité, tout
comme le Front Polisario. Sa
culture est berbéro-arabe depuis plusieurs siècles, et s'est étendue
principalement au Maghreb et au Sud de l'Espagne. Les Marocains sont
essentiellement de confession musulmane.
Avec une présence d'hominidés datant d'environ
700 000 ans et habité dès la préhistoire par des populations berbères, l'état marocain, en tant qu'entité distincte, est
fondé en 789 par Idris Ier.
Par ailleurs, il fait partie de l'Organisation des
Nations unies, de la Ligue arabe, de l'Union africaine19, de l'Union du Maghreb arabe, de
l'Organisation de
la coopération islamique, de l'Organisation
internationale de la francophonie, du Groupe des 77, de l'Union pour la Méditerranée et
candidat à l’adhésion à la CEDEAO.
La constitution marocaine définit l'Islam ,
l'arabité et l'amazighité comme « composantes fondamentales » de
l'identité du peuple marocain et le pays comme terre d'Islam .
L’Islam est la religion de l'État, qui garantit à tous le libre exercice des
cultes.
Géographie
Le Maroc fait des
partie des pays avec la plus grande côte donnant sur l'océan Atlantique. Sa
situation offre une grande diversité de paysages. Sa longue côte atlantique se
termine au-delà du détroit de
Gibraltar sur la Méditerranée. Au sud du Maroc se trouve le
territoire contesté Sahara occidental, revendiqué et contrôlé
en grande partie par le Maroc.
La capitale
administrative est Rabat. Parmi les
grandes villes remarquables on trouve Casablanca, Agadir, Fès, Marrakech, Meknès, Tétouan, Tanger, Oujda, Ouarzazate et Laâyoune (au Sahara occidental).
Relief
Le Maroc est un pays
méditerranéen par excellence, la fameuse botaniste Française Louis Emberger en parle dans la
citation suivante: « Réunissant sur son territoire toutes les formes du
climat méditerranéen, le Maroc peut être considéré comme le type
phylogéographique méditerranéen au sens systématique du mot. La végétation des
autres pays groupés autour de la Méditerranée pourra être examinée et appréciée
en fonction de celle de l’Empire Chérifien. Le Maroc, est, à lui seul, une
synthèse méditerranéenne. »
Climat
Le climat marocain est à la fois méditerranéen et
atlantique, avec une saison sèche et chaude doublée d'une saison froide et
humide, la fin de la période chaude étant marquée par les pluies d'octobre.
La présence de la mer atténue les écarts de température,
tempère les saisons et accroît l'humidité de l'air (400 à 1000 mm de pluies sur le littoral). Dans l'intérieur, le
climat varie en fonction de l'altitude. Les étés sont chauds et secs, surtout
lorsque souffle le sirocco brûlant ou le chergui, vent d 'été venant du Sahara. À cette saison, les températures moyennes sont de 22 °C à 24 °C.
Les hivers sont froids et pluvieux avec gel et neige. La température moyenne
évolue alors de - 2 °C à 14 °C et
peut descendre jusqu'à - 26 °C.
Dans les régions montagneuses, les précipitations sont très importantes (plus
de 2 000 mm de
précipitations au Rif ou encore 1 800 mm au
Moyen-Atlas). Le Maroc pré-saharien et saharien a un climat désertique sec.
Le climat au Maroc peut être divisé en sept sous-zones,
déterminées par les différentes influences que subit le pays :
influences océaniques, méditerranéennes, montagnardes, continentales et sahariennes.
Transport au Maroc
Le Maroc a
l'un des réseaux les plus denses en Afrique en termes de
voies terrestres, ferroviaires et aériennes.
Le pays dispose notamment d'un réseau de
près 1 800 km d'autoroutes payantes à fin 2017 et d'une ligne LGV en cours de construction entre Tanger et Casablanca.
Transport routier
Au Maroc, la route représente le premier mode
de transport pour 90 % des individus et catalyse 75 % du transport de
marchandises, le secteur représente 6 % du PIB et emploie 10 % de la
population active urbaine. Le Maroc dispose d’un réseau routier d’environ 60 000 km de
routes, 770 km de
voies express et 1 600 km d'autoroutes.
La gestion et la responsabilité du réseau sont partagées entre l’État, les
communes et les municipalités :
·
les
autoroutes, les routes nationales et provinciales sont à la charge de
l’État ;
·
les
routes communales sont gérées par les communes ;
·
les
sections de routes nationales situées à l’intérieur des agglomérations sont
sous la responsabilité des municipalités.
Routes
Le Maroc dispose d'un réseau routier
d'environ 60 000 km1 dont 41 000 km de
routes goudronnées et plus de 5 300 ponts,
Le réseau principal comprend des autoroutes, des voies express, des routes nationales,
régionales et provinciales.
Après avoir construit 11 236 km de
routes sur la période 1990-2005 à travers le Programme National des Routes
Rurales I (PNRR), l’État marocain a initié le PNRR II sur la période 2005-2012.
Le PNRR II, sur la période 2005-2012, a permis de porter le taux
d’accessibilité aux villages ruraux de 54 % en 2005 à 80 % en 20122 par la réalisation de 15 500 km3. Le programme comprenait l’aménagement de 600 km de
routes nationales, 500 km de
routes régionales, 7 600 km de
routes provinciales et 6 800 km de
routes non classées. Le coût du programme a représenté 1 M€.
Toujours dans cette volonté de désenclaver les populations rurales, le
ministère de l’Équipement et du Transport se prépare à la mise en place du
troisième Programme des Routes Rurales (PRR III).
Voies express
Le réseau routier marocain dispose de 770 km4 de voies express en 2012 et qui est censé atteindre 1 600 km vers
fin 20165. Cependant, parmi les voies express en cours de
construction deux des plus longues traversent des régions assez accidentées à
savoir la voie rapide Taza - Al Hoceima (150 km)
et Nador - Oujda (135 km),
leur livraisons sont annoncées avec des retards6.
Autoroutes
Le Maroc a le plus grand réseau autoroutier
du Maghreb et le deuxième d'Afrique après
l'Afrique du Sud, avec une
longueur de 1 785 km (en 2016).
Transport ferroviaire
Le réseau ferré :
Le réseau ferroviaire marocain est entièrement à
écartement normal UIC, il est exploité par l'Office National des Chemins de Fer
(ONCF), il s'étend sur une longueur de 2 110 km
reliant les principaux ports et zones urbaines, le
total du linéaire des voies exploitées au Maroc est de 2 750 km (1 470 km à
voie unique + 2x640 km à double voies), l'axe le plus sollicité du réseau est
situé entre Casablanca et Tanger (400 km), il est en cours de
triplement, le taux d'électrification (actuellement de 60 %) est
amené à atteindre 90 % dès 2018 avec la LGV Kénitra-Tanger et
l'électrification de la ligne Fès-Taza, ci-dessous le détail du réseau:
·
2 100
km à écartement UIC exploité pour le transport passagers et Fret;
·
1 300
km de lignes électrifiées (60 % du réseau);
·
640
km de lignes à double voies (30 % du réseau).
·
7 100
km en transport combiné Train + Bus ( 2 100 km ONCF + 5 000
km Supratours).
Les zones à très faibles habitations dans le haut Atlas
et le Sahara sont servis via un transport combiné train + bus par l'opérateur
ferroviaire national (ONCF) grâce à sa filiale Supratours sur un réseau de
transport passagers de 5 000 km.
L'ensemble de ces 2 100 km du réseau ferré de l'ONCF
ont été maintenus et gardés en service pour Fret et passagers excepté un
tronçon de 300 km situé
entre Oujda et Bouarfa vers le Sahara où le service passagers régulier a été
supprimé19, cependant, cette même ligne est toujours exploité par
un train touristique mythique baptisé "Oriental Express" quelques rares fois à dates fixes dans l'année ou
sur réservation à tout moment souhaité pour les groupes de passionnés de
trains. La réservation d'un circuit à bord de l'Oriental Express coûte 1 790 euros par place en 2015, les dates fixes sont souvent sélectionnées en dehors de
l'été afin d'éviter les tempêtes de sable. Cette ligne est fermé au trafic
passagers régulier à cause de l'ensablement des rails et de sa non
compétitivité face à la route, elle est cependant exploitée à une très faible
vitesse pour les groupes touristiques et pour fret à raison de trois trains par
semaine
Grande vitesse
Le Maroc se dotera d'une
desserte à grande vitesse TGV entre Tanger et Casablanca en 2018 puis d'une autre
entre Casablanca et Marrakech. Et enfin de deux liaisons en TGV Marrakech - Essaouira - Agadir et Rabat - Meknès - Oujda pour 203523.
Parallèlement aux travaux de la LGV actuelle Tanger - Kénitra les prochaines
LGV qui sont annoncées imminentes sont Marrakech - Essaouira24 et Rabat - Meknès25. Ces deux
dernières lignes permettront de relier les deux villes impériales Marrakech et Meknès à la mer en
moins d'une heure au lieu de plus de deux heures actuellement.
Rabat
Rabat (en arabe: الرباط, ar-Ribaaṭ,
en berbère: ⵕⵕⴱⴰⵟ, Errbaṭ, en darija: الرّباط, er-Rbaṭ) est la capitale du Maroc.
La ville est située au bord de l'Atlantique au
nord-ouest du Maroc, à 40 km au
sud de Kénitra, et à 87 km au nord-est
de Casablanca. Elle est séparée de la ville
de Salé au niveau de l'embouchure
du Bouregreg, d'où leur surnom de
« villes jumelles »6.
Sur le plan administratif, son
territoire — à distinguer de celui de l’agglomération rabataise incluant
sa banlieue — d'une superficie de 118,5 km27, correspond à celui
de la préfecture de
Rabat qui, depuis le retour au principe de l'unité de la ville
en 20028, est composée d'une part de la commune
urbaine de Rabat, divisée en cinq arrondissements ;
d'autre part de la commune urbaine de Touarga,
où se situe le palais
royal, enclavée dans la première. Lors du dernier recensement de 2014, sa population était de 577 827 habitants5, faisant de Rabat
la 7e plus grande ville du royaume. Avec sa banlieue, elle
forme la deuxième plus grande agglomération du pays après celle de Casablanca
Rabat
Rabat (en arabe: الرباط, ar-Ribaaṭ,
en berbère: ⵕⵕⴱⴰⵟ, Errbaṭ, en darija: الرّباط, er-Rbaṭ) est la capitale du Maroc.
La ville est située au bord de l'Atlantique au
nord-ouest du Maroc, à 40 km au
sud de Kénitra, et à 87 km au nord-est
de Casablanca. Elle est séparée de la ville
de Salé au niveau de l'embouchure
du Bouregreg, d'où leur surnom de
« villes jumelles »6.
Sur le plan administratif, son
territoire — à distinguer de celui de l’agglomération rabataise incluant
sa banlieue — d'une superficie de 118,5 km27, correspond à celui
de la préfecture de
Rabat qui, depuis le retour au principe de l'unité de la ville
en 20028, est composée d'une part de la commune
urbaine de Rabat, divisée en cinq arrondissements ;
d'autre part de la commune urbaine de Touarga,
où se situe le palais
royal, enclavée dans la première. Lors du dernier recensement de 2014, sa population était de 577 827 habitants5, faisant de Rabat
la 7e plus grande ville du royaume. Avec sa banlieue, elle
forme la deuxième plus grande agglomération du pays après celle de Casablanca
Climat
Le climat de la ville est un climat de type méditerranéen32,
sujet aux quatre saisons bien marquées. Les hivers sont frais et pluvieux, avec
des minima nocturnes pouvant descendre en dessous de 5 °C,
ou parfois atteindre les 0 °C,
et des journées agréables autour de 17 °C.
Les gelées sont relativement rares. Les étés sont très chauds, les températures
dépassent certaines fois les 35 °C.
Par contre, les nuits sont toujours fraîches et l'humidité de l'air océanique
se fait nettement ressentir.
Principalement au printemps et en été, s'invite parfois
le chergui,
vent du désert sec et brûlant soufflant de l'est et faisant brusquement monter
la température, de temps à autre au-dessus des 30 °C mais
rarement pendant plus de trois journées successives, avant un retour de la
brise océanique d'ouest. La ville appartient au domaine bioclimatique
sub-humide, et la moyenne annuelle de précipitation est de 555 mm.
La durée annuelle d'ensoleillement est 2916 heures, ainsi
que la moyenne annuelle de précipitation s’élève à 76 jours, concentrée entre
Octobre et Avril. Les chutes de neige sont rares.
Le record absolu de chaleur est de 45,8 °C enregistré
en Août 2010, tandis que le record absolu de froid est de −3,2 °C enregistré
en Janvier 2005. La moyenne annuelle de température dans la ville est 17 °C
Le climat de la ville est un climat de type méditerranéen32,
sujet aux quatre saisons bien marquées. Les hivers sont frais et pluvieux, avec
des minima nocturnes pouvant descendre en dessous de 5 °C,
ou parfois atteindre les 0 °C,
et des journées agréables autour de 17 °C.
Les gelées sont relativement rares. Les étés sont très chauds, les températures
dépassent certaines fois les 35 °C.
Par contre, les nuits sont toujours fraîches et l'humidité de l'air océanique
se fait nettement ressentir.
Principalement au printemps et en été, s'invite parfois
le chergui,
vent du désert sec et brûlant soufflant de l'est et faisant brusquement monter
la température, de temps à autre au-dessus des 30 °C mais
rarement pendant plus de trois journées successives, avant un retour de la
brise océanique d'ouest. La ville appartient au domaine bioclimatique
sub-humide, et la moyenne annuelle de précipitation est de 555 mm.
La durée annuelle d'ensoleillement est 2916 heures, ainsi
que la moyenne annuelle de précipitation s’élève à 76 jours, concentrée entre
Octobre et Avril. Les chutes de neige sont rares.
Le record absolu de chaleur est de 45,8 °C enregistré
en Août 2010, tandis que le record absolu de froid est de −3,2 °C enregistré
en Janvier 2005. La moyenne annuelle de température dans la ville est 17 °C
Monuments
·
La tour Hassan, ruines de
la mosquée bâtie par
Ya'qub al-Mansūr, détruite au moment du tremblement de terre de Lisbonne de 1755 et le mausolée de Mohammed
V : où repose le défunt roi Mohammed V et ses deux fils, le
défunt roi Hassan II et
son frère cadet Moulay Abdellah34 ;
·
La nécropole de Chella :
bâtie en 1339, Chella était une ancienne agglomération phénicienne, carthaginoise
et romaine35 ;
·
La
section monumentale de l'avenue Mohammed V et la mosquée Sunna :
l'avenue Mohammed
Vprend naissance au pied de la mosquée Sunna pour se terminer
au boulevard El Alou, après un cheminement de
plusieurs kilomètres à travers la ville, en passant par le Parlement, la banque du Maroc et
plusieurs immeubles coloniaux.
·
La cathédrale Saint-Pierre : situé place du Golan, cet
édifice, toujours affecté au culte catholique, a été complètement achevé en 193036 ;
·
Dâr-al-Makhzen :
le palais royal et le siège du gouvernement où travaillent et résident plus de
2 000 personnes. On accède au palais par une vaste esplanade, le
"Méchouar"37 ;
·
Bab
ar-Rouah et l'avenue des Forces armées royales (FAR) : la plus célèbre des
portes monumentales de Rabat veut dire, selon les uns "porte des
vents", selon d'autres "porte du retour". De l'époque Almohade, comme Bab Oudaïa, elle surprend par la richesse de sa décoration.
Il s'agissait de la seule porte d'accès à Rabat, par voie terrestre.
·
L'ancienne médina : bordée au
nord par le Bouregreg,
protégée de l'océan à l'ouest par les murs d'enceintes de la Kasbah des Oudaya, elle est
ceinturée à l'est par les murailles Almohades et au sud
par le mur des Andalous qui
sépare la ville nouvelle de la ville ancienne.
·
Bab
El Had: construite à la fin du XII° siècle par Yaacoub El Mansour. Il s'agit de
l'une des portes qui forment la muraille des Almohades. "El Had" veut
dire en arabe "le fil de l'épée" (Had Essayf). Elle a été nommée
ainsi car c'était devant cette porte qu'on exécutait les meurtriers devant la
foule à l'aide d'un sabre. Ces exécutions se tenaient en public pour faire
comprendre aux entrants à la ville que les meurtres ne sont pas tolérés
·
La tour Hassan, ruines de
la mosquée bâtie par
Ya'qub al-Mansūr, détruite au moment du tremblement de terre de Lisbonne de 1755 et le mausolée de Mohammed
V : où repose le défunt roi Mohammed V et ses deux fils, le
défunt roi Hassan II et
son frère cadet Moulay Abdellah34 ;
·
La nécropole de Chella :
bâtie en 1339, Chella était une ancienne agglomération phénicienne, carthaginoise
et romaine35 ;
·
La
section monumentale de l'avenue Mohammed V et la mosquée Sunna :
l'avenue Mohammed
Vprend naissance au pied de la mosquée Sunna pour se terminer
au boulevard El Alou, après un cheminement de
plusieurs kilomètres à travers la ville, en passant par le Parlement, la banque du Maroc et
plusieurs immeubles coloniaux.
·
La cathédrale Saint-Pierre : situé place du Golan, cet
édifice, toujours affecté au culte catholique, a été complètement achevé en 193036 ;
·
Dâr-al-Makhzen :
le palais royal et le siège du gouvernement où travaillent et résident plus de
2 000 personnes. On accède au palais par une vaste esplanade, le
"Méchouar"37 ;
·
Bab
ar-Rouah et l'avenue des Forces armées royales (FAR) : la plus célèbre des
portes monumentales de Rabat veut dire, selon les uns "porte des
vents", selon d'autres "porte du retour". De l'époque Almohade, comme Bab Oudaïa, elle surprend par la richesse de sa décoration.
Il s'agissait de la seule porte d'accès à Rabat, par voie terrestre.
·
L'ancienne médina : bordée au
nord par le Bouregreg,
protégée de l'océan à l'ouest par les murs d'enceintes de la Kasbah des Oudaya, elle est
ceinturée à l'est par les murailles Almohades et au sud
par le mur des Andalous qui
sépare la ville nouvelle de la ville ancienne.
·
Bab
El Had: construite à la fin du XII° siècle par Yaacoub El Mansour. Il s'agit de
l'une des portes qui forment la muraille des Almohades. "El Had" veut
dire en arabe "le fil de l'épée" (Had Essayf). Elle a été nommée
ainsi car c'était devant cette porte qu'on exécutait les meurtriers devant la
foule à l'aide d'un sabre. Ces exécutions se tenaient en public pour faire
comprendre aux entrants à la ville que les meurtres ne sont pas tolérés
Lieux à
visiter et musées
·
La
médina : construite au xviie siècle pour accueillir les
réfugiés d'Andalousie, elle est aujourd'hui connue pour son mellah (ancien quartier juif), son souk couvert Es-Sebat dans
la rue des consuls, et toutes
autres sortes de boutiques diversifiées40 ;
·
Le
parc Ibn-Sina : appelé communément « parc Hilton » en raison de
sa proximité avec l''hotel situé juste à côté, désormais Sofitel.,Le parc est
aussi le poumon vert de l'agglomération avec des plantations de pins et
d'eucalyptus41 ;
·
Le jardin d'Essais :
situé au milieu de la ville et divisé en deux par l'avenue de la Victoire
·
La
ceinture verte de Rabat : c'est une forêt protégée séparant Rabat de
Témara.
·
Le
golf et le palais Dar es-Salam : golf de 45 trous qui abrite chaque année
le prestigieux trophée international de golf Hassan-II42 ;
·
La
Villa des Arts : petit établissement abritant des expositions, et nombres
d'activités pour étudiants
·
Le Musée archéologique.
·
L'avenue
Mohammed V située en plein centre de Rabat, le long de laquelle se trouvent le
Parlement, ainsi que de nombreux cafés et magasins.
·
L'hôtel
Balima : l'un des plus anciens de la ville, face au Parlement.
·
L'Agdal :
ancien quartier européen, c'est un important centre d'activité de la ville, on
y trouve les principaux établissements universitaires et hospitaliers
(CHU Ibn Sina et plusieurs cliniques privées), de nombreuses
agences gouvernementales, de nombreux magasins pour le shopping dont le futur
Rabat Center mall.
·
Le
nouveau centre d'affaires et administratif Hay Riad (spécialement l'avenue
Annakhil et le Mahaj Riad).
·
La
marina de Bouregreg.
·
Les
plages allant de Harhoura à Skhirat.
·
Le Mega Mall : ouvert en 2005, c'est un centre commercial
abritant une patinoire, un bowling ainsi que plusieurs enseignes
internationales.
·
Le Festival Mawazine qui se tient annuellement pendant la
fin du mois de mai et le début du mois de juin, qui dure une semaine et qui est
étendu sur toute la ville. (il a attiré 2 millions de spectateurs en 2009).
·
Le Musée
Mohamed VI d'art moderne et contemporain : premier musée d'art
contemporain au Maroc, ouvert depuis 2014, des expositions des grands noms de
la scène artistique internationale comme Belkahia
Ifrane
Ifrane (en arabe : إيفران ; en amazighe : ⵉⴼⵔⴰⵏ)
(surnommée la petite Suisse) est une ville et commune urbaine du Maroc,
comptant 30 000 habitants et située dans le Moyen Atlas, à 1 713 mètres d'altitude.
Elle est le chef-lieu de la province d'Ifrane, dans la
région administrative de Fès-Meknès.
En 2013, la ville a été classée deuxième ville la plus propre au monde1.
Toponymie
et étymologie
En amazighe,
ⵉⴼⵔⴰⵏ ifran signifie cachettes ou grottes (pluriel de ⵉⴼⵔⵉ ifri).
La région est en effet connue pour ses grottes naturelles creusées dans la
couche carbonatée jurassique sous forme de karts, et qui s'étendent jusqu'aux
régions d'El Hajeb et de Sefrou. Ce sont elles qui ont donné leur nom à la
ville. Par méconnaissance, on a associé à Ifrane le nom d’Oufrane, alors
que ce dernier désigne une ville située dans l'Anti-Atlas marocain. Historiquement
l'ancien nom d'Ifrane est Tourtite Turtit, qui en amazighe signifie
jardin .Le développement d'Ifrane et de sa région doit beaucoup aux
potentialités naturelles, notamment au cèdre, et ce, depuis la période du protectorat du
Maroc.
Géographie
Situation
Ifrane, ville du Moyen Atlas central,
est caractérisée par son urbanisme européen. C'est le chef-lieu de la province d'Ifrane, dont la
superficie est de 3 573 km² et qui est administrativement composée de deux
municipalités (Ifrane et Azrou), cinq caïdats (Tizguit, Dait Aoua, Ain Leuh,
Timahdit et Irklaouen) et huit communes rurales (Tizguite, Dait Aoua, Ain Leuh, Sidi El
Mekhfi ou Sidi Addi, Timahdite, Ben Smim, Oued Ifrane et Tigrigra.
Selon le nouveau découpage administratif, la province fait partie de la région
de Fès-Meknès.
Climat
Ifrane bénéficie d’un climat très humide et tempéré avec une pluviométrie
annuelle de 1 498 mm et une température moyenne annuelle de 10,8 °C.
Le versant nord des montagnes du Moyen-Atlas est en effet la région la plus
arrosée du Maroc après la chaîne de montagnes du Rif. Les précipitations ont
lieu essentiellement en hiver. Les montagnes du Moyen-Atlas se trouvent alors
sur le trajet des perturbations en provenance de l’Atlantique. En hiver il
neige beaucoup sur la ville. Ifrane détient officiellement le record de froid enregistré
sur le continent africain avec une température de -23.9°C le 11 février 1935
Biodiversité
La région d'Ifrane constitue une aire géographique riche par sa
biodiversité faunique et floristique, mais ses S.I.B (Sites d'intérêt
biologique et écologique) et son parc national subissent une forte pression
due à la dégradation de la forêt, au surpâturage et aux visiteurs non avertis
qualifiés de pollueurs potentiels.
Parc
national d'Ifrane
Le Parc national
d'Ifrane abrite notamment la plus grande forêt de cèdres du
monde. Il englobe un ensemble de gîtes à caractère biodiversitaire (parc de
Tizguite : Val d'Ifrane : les sources Vittel, Dait Aoua, Dait
Hachlaf, Dait Ifrah et Afourgah)4.
Sites
touristiques
·
Hotel Perce Neige
·
Ras el Ma
·
Centre-ville
·
Source Vitel
·
Cascade refuge
·
Source Bensamim
·
Aguelmame
·
Oued Tizguit
·
Arzgoro (cèdre Gouraud) : le plus ancien et grand
arbre de cèdre de la région. Vous pouvez y accéder en voiture ; il y a
beaucoup de singes que vous pouvez voir en cours de route.
·
Ain Aghbale est une ferme piscicole privée à Azrou qui
soulève truite arc en ciel et le saumon pour divers produits alimentaires, y compris les filets fumés.
·
Le petit train touristique d'Ifrane
·
Le Djebel Hebri
Les
Daïats
·
Lac Daïat Ifrah
·
Lac Daïat Aoua
·
Lac Daïat
Hachlaf
Les lacs
de la province d'Ifrane
·
Lac Afennourire
Les plans
d'eau
·
Plan d’eau Zerrouka : site apprécié des pêcheurs
sportifs situé à 1 km d’Ifrane, alimente la ville d'Ifrane en eau potable.
·
Plan d’eau d’Ain Mersa : pièce d’eau aux
alentours immédiats de la ville d’Ifrane (7 km).
·
Plan d’eau de Sidi Mimoun : étape privilégiée sur
le circuit des lacs (à 22 km d’Ifrane).
·
Plan d’eau d’Amghass : situé à 26 km d’Azrou,
deux parmi le chapelet de plans d’eau aménagés sur cet oued, pour le plaisir
des pêcheurs de salmonidés.
FES
Fès ou Fez (en berbère: Fas, ⴼⴰⵙ,
en arabe: فاس)
est une ville du Maroc septentrional, située à 180 km à
l'est de Rabat,
entre le massif du Rif et
le Moyen Atlas.
Faisant partie des villes impériales du Maroc, elle a été à
plusieurs époques la capitale du pays et est considérée de nos jours comme sa
capitale spirituelle. Sa fondation remonte à la fin du viiie siècle, sous le règne de Moulay Idriss Ier.
Son rayonnement international passé en fait l'une des capitales de la
civilisation arabo-musulmane aux côtés de Bagdad, Damas, Cordoue, Istanbul, Jérusalem,
ou Ispahan.
Fès
s'étend sur trois secteurs : la ville ancienne (médina),
classée au patrimoine mondial de l'UNESCO3, l'enceinte royale
et les quartiers nouveaux, établis par les Français, et qui s'étendent de nos
jours dans la plaine environnante. Sur le plan administratif, la ville est
composée de la municipalité de Fès (divisée en
six arrondissements) et de la municipalité de
Méchouar Fès Jdid (où se trouve le palais royal). Fès est la 2e plus
grande ville du Maroc avec une population de 1 112 072 habitants
selon le recensement de 2014.
Fondation
La ville « Médina Fès » a été fondée6 par le chérif alide Idris Ier en 789 à
l'emplacement de l'actuel quartier des Andalous. En 808, le régent Rashid Ben
Morshid fonde « al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès.
Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec
mosquée, palais et kissariya (halle, marché).
Les sources d'eau vitales aux alentours de Fès, qui
avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun
doute été un critère important lors du choix de l'emplacement pour la future
métropole.
Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues
successives d'émigration : à partir de 817–818 s'installent dans la ville
fondée par Idrîs Ier près de 800 familles andalouses
expulsées par les Omeyyades des
faubourgs de Cordoue. Peu de temps
après environ 200 familles bannies de Kairouan en Ifriqiya (fuyant les persécutions
des Aghlabides) s'installent sur la rive
d'al-Aliya. La mosquée universitaire Quaraouiyine fondée par l'aristocrate
d'origine kairouanaise Fatima el Fihriya au ixe siècle devient l'un des
centres spirituels et culturels les plus importants de l'époque et participe à
l'âge d'or intellectuel de la
civilisation islamique. Son influence se fait ressentir jusque dans
les écoles d'Al-Andalus, et au-delà
vers l'Europe d'où elle attire un grand nombre de
savants et de mystiques y compris chrétiens comme Gerbert d'Aurillac
futur pape Sylvestre II. Les nouveaux arrivants apportent
avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal qu'une longue
expérience de la vie citadine. Sous leur impulsion, Fès devient un centre
culturel important et après la fondation de la mosquée universitaire
Quaraouiyine le cœur religieux du Maghreb.
Fès se trouve à un emplacement particulièrement
avantageux, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d'une
région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour
l'artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de développer une riche
culture esthétique issue de la grande tradition de l'art arabo-andalou.
Fès se trouve sur la route des caravanes allant de la Méditerranée à l'Afrique
subsaharienne en passant par la grande cité commerciale
de Sijilmassa (disparue au xviie siècle) dans la région
de Tafilalet, ce qui augmente également son
attrait économique.
Démographie
La ville
de Fès compte actuellement 1 112 072 habitants10. Elle s'étend sur 271 hectares et se divise en trois
parties :
·
Fès el-Jedid : édifiée au xiiie siècle
par les Mérinides, elle est une cité administrative et royale où le
Roi aime à se rendre pour marquer la solennité d'un évènement ou l'importance
d'une décision ;
Fès
el-Jedid et Fès el-Bali forment la médina de Fès, faisant partie du patrimoine
mondial de l'UNESCO.
·
Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) : construite
par les Français au temps du protectorat. C'est dans cette partie de Fès que se
rencontrent modernité et tradition.
La Médina
de Fès abrite actuellement une population de 156 000 habitants
Les
habitants de Fès sont appelés « fassis ». À noter toutefois que ce
terme désigne également au Maroc une population plus large, celle des
descendants des familles anciennes de Fès ayant
quitté la ville au cours du XXe siècle pour
s'installer vers l'axe Casablanca-Rabat.
Climat
Le climat
de Fès est Méditerranéen, mâtiné de continentalité et subissant les influences
atlantiques (160 km à
l'ouest à vol d'oiseau). Il est comparable à celui des villes du sud de
l'Espagne, Cordoue notamment.
La ville,
située dans la plaine du Saïs, entre le Rif, au nord et le Moyen Atlas au
Sud, subit l'effet de versant des montagnes.
L'hiver
est plutôt doux voire froid, et humide. En janvier, les minimales moyennes
avoisinent les 4 °C,
tandis que les maximales sont légèrement supérieures à 14 °C.
Cela dit, des épisodes de gel ne sont pas rares (le mercure peut afficher 0 °C,
voire un peu moins en décembre, janvier ou février). L'hiver 2004-2005 a été
tout à fait exceptionnel : le mercure a, plusieurs fois, atteint la barre
des -3/−4 °C,
voire au-delà. Le 28 janvier 2005, à 10h du matin, il est même descendu à −8 °C (record
absolu de la ville).
Lorsque
les masses d'air fraîches et humides, en provenance du Nord-Ouest, intéressent
le Maroc, elles s'accompagnent d'une baisse sensible du mercure (pendant trois,
quatre, voire cinq jours, il arrive que le mercure affiche 9 °C/10 °C au
plus chaud de la journée), de vents froids et de pluies abondantes. Ces
précipitations tombent sous forme de neige, dès 1 000
mètres. La fraîcheur hivernale rappelle souvent la neige du Moyen Atlas
à 40 km au
sud de la ville. Lorsque le mercure descend en dessous des −2 °C (phénomène
assez récurrent : janvier 2013 (−3,0 °C)
février 2012 (−4,3 °C),
décembre 2011 (−2,4 °C),
janvier 2010 (−2,7 °C),
janvier 2009 (−2,5 °C),
janvier 2007 (−3,0 °C),
janvier 2006 (−4,0 °C),
le massif du Kandar (Moyen-Atlas à 40 kilomètres au
sud) est couvert d'un épais manteaux neigeux.
On dit
qu'il neige à Fès un an sur deux ou un an sur trois. (26 janvier 2007, 28
janvier 2006, 24 janvier 2005). Les précipitations annuelles sont comprises entre
500 et 700 mm.
Le
printemps est agréable. Des épisodes frais et pluvieux ne sont néanmoins pas à
exclure, surtout en mars! Il neige encore fréquemment à Ifrane à 60 kilomètres au sud.
Le mois de
mai marque généralement une rupture assez nette. Le mercure y atteint souvent
les 30/32 °C.
Cela dit, des orages, accompagnés de fraîcheur, ne sont pas à exclure. Fin mai
2015, la ville était sujet des précipitations torrentielles cumulant 117,2 mm en
une seule journée.
Ces-derniers
se sont très rares dès le mois de juin. Le climat de la ville devient
extrêmement sec de juin à septembre! Il est fréquent qu'il ne pleuve aucune
goutte pendant 3 mois.
En
septembre, les minimales sont voisines de 19 °C,
tandis que les maximales dépassent légèrement les 31 °C.
L'été, les
températures moyennes maximales montent jusqu'à 40 °C.
Mieux vaut sortir le matin et le soir pour profiter de la diversité des
paysages de la région.
Le mois de
novembre marque une transition plutôt nette. C'est le mois le plus pluvieux de
l'année! C'est aussi en novembre qu'il recommence à neiger dans l'Atlas voisin,
à partir de 1 200 mètres. Les cimes
dépassant les 2 000 mètres enregistrent
leurs premières chutes de neige dès le mois d'octobre.
·
La
médina : construite au xviie siècle pour accueillir les
réfugiés d'Andalousie, elle est aujourd'hui connue pour son mellah (ancien quartier juif), son souk couvert Es-Sebat dans
la rue des consuls, et toutes
autres sortes de boutiques diversifiées40 ;
·
Le
parc Ibn-Sina : appelé communément « parc Hilton » en raison de
sa proximité avec l''hotel situé juste à côté, désormais Sofitel.,Le parc est
aussi le poumon vert de l'agglomération avec des plantations de pins et
d'eucalyptus41 ;
·
Le jardin d'Essais :
situé au milieu de la ville et divisé en deux par l'avenue de la Victoire
·
La
ceinture verte de Rabat : c'est une forêt protégée séparant Rabat de
Témara.
·
Le
golf et le palais Dar es-Salam : golf de 45 trous qui abrite chaque année
le prestigieux trophée international de golf Hassan-II42 ;
·
La
Villa des Arts : petit établissement abritant des expositions, et nombres
d'activités pour étudiants
·
Le Musée archéologique.
·
L'avenue
Mohammed V située en plein centre de Rabat, le long de laquelle se trouvent le
Parlement, ainsi que de nombreux cafés et magasins.
·
L'hôtel
Balima : l'un des plus anciens de la ville, face au Parlement.
·
L'Agdal :
ancien quartier européen, c'est un important centre d'activité de la ville, on
y trouve les principaux établissements universitaires et hospitaliers
(CHU Ibn Sina et plusieurs cliniques privées), de nombreuses
agences gouvernementales, de nombreux magasins pour le shopping dont le futur
Rabat Center mall.
·
Le
nouveau centre d'affaires et administratif Hay Riad (spécialement l'avenue
Annakhil et le Mahaj Riad).
·
La
marina de Bouregreg.
·
Les
plages allant de Harhoura à Skhirat.
·
Le Mega Mall : ouvert en 2005, c'est un centre commercial
abritant une patinoire, un bowling ainsi que plusieurs enseignes
internationales.
·
Le Festival Mawazine qui se tient annuellement pendant la
fin du mois de mai et le début du mois de juin, qui dure une semaine et qui est
étendu sur toute la ville. (il a attiré 2 millions de spectateurs en 2009).
·
Le Musée
Mohamed VI d'art moderne et contemporain : premier musée d'art
contemporain au Maroc, ouvert depuis 2014, des expositions des grands noms de
la scène artistique internationale comme Belkahia
Ifrane
Ifrane (en arabe : إيفران ; en amazighe : ⵉⴼⵔⴰⵏ)
(surnommée la petite Suisse) est une ville et commune urbaine du Maroc,
comptant 30 000 habitants et située dans le Moyen Atlas, à 1 713 mètres d'altitude.
Elle est le chef-lieu de la province d'Ifrane, dans la
région administrative de Fès-Meknès.
En 2013, la ville a été classée deuxième ville la plus propre au monde1.
Toponymie
et étymologie
En amazighe,
ⵉⴼⵔⴰⵏ ifran signifie cachettes ou grottes (pluriel de ⵉⴼⵔⵉ ifri).
La région est en effet connue pour ses grottes naturelles creusées dans la
couche carbonatée jurassique sous forme de karts, et qui s'étendent jusqu'aux
régions d'El Hajeb et de Sefrou. Ce sont elles qui ont donné leur nom à la
ville. Par méconnaissance, on a associé à Ifrane le nom d’Oufrane, alors
que ce dernier désigne une ville située dans l'Anti-Atlas marocain. Historiquement
l'ancien nom d'Ifrane est Tourtite Turtit, qui en amazighe signifie
jardin .Le développement d'Ifrane et de sa région doit beaucoup aux
potentialités naturelles, notamment au cèdre, et ce, depuis la période du protectorat du
Maroc.
Géographie
Situation
Ifrane, ville du Moyen Atlas central,
est caractérisée par son urbanisme européen. C'est le chef-lieu de la province d'Ifrane, dont la
superficie est de 3 573 km² et qui est administrativement composée de deux
municipalités (Ifrane et Azrou), cinq caïdats (Tizguit, Dait Aoua, Ain Leuh,
Timahdit et Irklaouen) et huit communes rurales (Tizguite, Dait Aoua, Ain Leuh, Sidi El
Mekhfi ou Sidi Addi, Timahdite, Ben Smim, Oued Ifrane et Tigrigra.
Selon le nouveau découpage administratif, la province fait partie de la région
de Fès-Meknès.
Climat
Ifrane bénéficie d’un climat très humide et tempéré avec une pluviométrie
annuelle de 1 498 mm et une température moyenne annuelle de 10,8 °C.
Le versant nord des montagnes du Moyen-Atlas est en effet la région la plus
arrosée du Maroc après la chaîne de montagnes du Rif. Les précipitations ont
lieu essentiellement en hiver. Les montagnes du Moyen-Atlas se trouvent alors
sur le trajet des perturbations en provenance de l’Atlantique. En hiver il
neige beaucoup sur la ville. Ifrane détient officiellement le record de froid enregistré
sur le continent africain avec une température de -23.9°C le 11 février 1935
Biodiversité
La région d'Ifrane constitue une aire géographique riche par sa
biodiversité faunique et floristique, mais ses S.I.B (Sites d'intérêt
biologique et écologique) et son parc national subissent une forte pression
due à la dégradation de la forêt, au surpâturage et aux visiteurs non avertis
qualifiés de pollueurs potentiels.
Parc
national d'Ifrane
Le Parc national
d'Ifrane abrite notamment la plus grande forêt de cèdres du
monde. Il englobe un ensemble de gîtes à caractère biodiversitaire (parc de
Tizguite : Val d'Ifrane : les sources Vittel, Dait Aoua, Dait
Hachlaf, Dait Ifrah et Afourgah)4.
Sites
touristiques
·
Hotel Perce Neige
·
Ras el Ma
·
Centre-ville
·
Source Vitel
·
Cascade refuge
·
Source Bensamim
·
Aguelmame
·
Oued Tizguit
·
Arzgoro (cèdre Gouraud) : le plus ancien et grand
arbre de cèdre de la région. Vous pouvez y accéder en voiture ; il y a
beaucoup de singes que vous pouvez voir en cours de route.
·
Ain Aghbale est une ferme piscicole privée à Azrou qui
soulève truite arc en ciel et le saumon pour divers produits alimentaires, y compris les filets fumés.
·
Le petit train touristique d'Ifrane
·
Le Djebel Hebri
Les
Daïats
·
Lac Daïat Ifrah
·
Lac Daïat Aoua
·
Lac Daïat
Hachlaf
Les lacs
de la province d'Ifrane
·
Lac Afennourire
Les plans
d'eau
·
Plan d’eau Zerrouka : site apprécié des pêcheurs
sportifs situé à 1 km d’Ifrane, alimente la ville d'Ifrane en eau potable.
·
Plan d’eau d’Ain Mersa : pièce d’eau aux
alentours immédiats de la ville d’Ifrane (7 km).
·
Plan d’eau de Sidi Mimoun : étape privilégiée sur
le circuit des lacs (à 22 km d’Ifrane).
·
Plan d’eau d’Amghass : situé à 26 km d’Azrou,
deux parmi le chapelet de plans d’eau aménagés sur cet oued, pour le plaisir
des pêcheurs de salmonidés.
FES
Fès ou Fez (en berbère: Fas, ⴼⴰⵙ,
en arabe: فاس)
est une ville du Maroc septentrional, située à 180 km à
l'est de Rabat,
entre le massif du Rif et
le Moyen Atlas.
Faisant partie des villes impériales du Maroc, elle a été à
plusieurs époques la capitale du pays et est considérée de nos jours comme sa
capitale spirituelle. Sa fondation remonte à la fin du viiie siècle, sous le règne de Moulay Idriss Ier.
Son rayonnement international passé en fait l'une des capitales de la
civilisation arabo-musulmane aux côtés de Bagdad, Damas, Cordoue, Istanbul, Jérusalem,
ou Ispahan.
Fès
s'étend sur trois secteurs : la ville ancienne (médina),
classée au patrimoine mondial de l'UNESCO3, l'enceinte royale
et les quartiers nouveaux, établis par les Français, et qui s'étendent de nos
jours dans la plaine environnante. Sur le plan administratif, la ville est
composée de la municipalité de Fès (divisée en
six arrondissements) et de la municipalité de
Méchouar Fès Jdid (où se trouve le palais royal). Fès est la 2e plus
grande ville du Maroc avec une population de 1 112 072 habitants
selon le recensement de 2014.
Fondation
La ville « Médina Fès » a été fondée6 par le chérif alide Idris Ier en 789 à
l'emplacement de l'actuel quartier des Andalous. En 808, le régent Rashid Ben
Morshid fonde « al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès.
Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec
mosquée, palais et kissariya (halle, marché).
Les sources d'eau vitales aux alentours de Fès, qui
avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun
doute été un critère important lors du choix de l'emplacement pour la future
métropole.
Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives d'émigration : à partir de 817–818 s'installent dans la ville fondée par Idrîs Ier près de 800 familles andalouses expulsées par les Omeyyades des faubourgs de Cordoue. Peu de temps après environ 200 familles bannies de Kairouan en Ifriqiya (fuyant les persécutions des Aghlabides) s'installent sur la rive d'al-Aliya. La mosquée universitaire Quaraouiyine fondée par l'aristocrate d'origine kairouanaise Fatima el Fihriya au ixe siècle devient l'un des centres spirituels et culturels les plus importants de l'époque et participe à l'âge d'or intellectuel de la civilisation islamique. Son influence se fait ressentir jusque dans les écoles d'Al-Andalus, et au-delà vers l'Europe d'où elle attire un grand nombre de savants et de mystiques y compris chrétiens comme Gerbert d'Aurillac futur pape Sylvestre II. Les nouveaux arrivants apportent avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal qu'une longue expérience de la vie citadine. Sous leur impulsion, Fès devient un centre culturel important et après la fondation de la mosquée universitaire Quaraouiyine le cœur religieux du Maghreb.
Fès se trouve à un emplacement particulièrement
avantageux, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d'une
région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour
l'artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de développer une riche
culture esthétique issue de la grande tradition de l'art arabo-andalou.
Fès se trouve sur la route des caravanes allant de la Méditerranée à l'Afrique
subsaharienne en passant par la grande cité commerciale
de Sijilmassa (disparue au xviie siècle) dans la région
de Tafilalet, ce qui augmente également son
attrait économique.
Démographie
La ville
de Fès compte actuellement 1 112 072 habitants10. Elle s'étend sur 271 hectares et se divise en trois
parties :
·
Fès el-Jedid : édifiée au xiiie siècle
par les Mérinides, elle est une cité administrative et royale où le
Roi aime à se rendre pour marquer la solennité d'un évènement ou l'importance
d'une décision ;
Fès
el-Jedid et Fès el-Bali forment la médina de Fès, faisant partie du patrimoine
mondial de l'UNESCO.
·
Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) : construite
par les Français au temps du protectorat. C'est dans cette partie de Fès que se
rencontrent modernité et tradition.
La Médina
de Fès abrite actuellement une population de 156 000 habitants
Les
habitants de Fès sont appelés « fassis ». À noter toutefois que ce
terme désigne également au Maroc une population plus large, celle des
descendants des familles anciennes de Fès ayant
quitté la ville au cours du XXe siècle pour
s'installer vers l'axe Casablanca-Rabat.
Climat
Le climat
de Fès est Méditerranéen, mâtiné de continentalité et subissant les influences
atlantiques (160 km à
l'ouest à vol d'oiseau). Il est comparable à celui des villes du sud de
l'Espagne, Cordoue notamment.
La ville,
située dans la plaine du Saïs, entre le Rif, au nord et le Moyen Atlas au
Sud, subit l'effet de versant des montagnes.
L'hiver
est plutôt doux voire froid, et humide. En janvier, les minimales moyennes
avoisinent les 4 °C,
tandis que les maximales sont légèrement supérieures à 14 °C.
Cela dit, des épisodes de gel ne sont pas rares (le mercure peut afficher 0 °C,
voire un peu moins en décembre, janvier ou février). L'hiver 2004-2005 a été
tout à fait exceptionnel : le mercure a, plusieurs fois, atteint la barre
des -3/−4 °C,
voire au-delà. Le 28 janvier 2005, à 10h du matin, il est même descendu à −8 °C (record
absolu de la ville).
Lorsque
les masses d'air fraîches et humides, en provenance du Nord-Ouest, intéressent
le Maroc, elles s'accompagnent d'une baisse sensible du mercure (pendant trois,
quatre, voire cinq jours, il arrive que le mercure affiche 9 °C/10 °C au
plus chaud de la journée), de vents froids et de pluies abondantes. Ces
précipitations tombent sous forme de neige, dès 1 000
mètres. La fraîcheur hivernale rappelle souvent la neige du Moyen Atlas
à 40 km au
sud de la ville. Lorsque le mercure descend en dessous des −2 °C (phénomène
assez récurrent : janvier 2013 (−3,0 °C)
février 2012 (−4,3 °C),
décembre 2011 (−2,4 °C),
janvier 2010 (−2,7 °C),
janvier 2009 (−2,5 °C),
janvier 2007 (−3,0 °C),
janvier 2006 (−4,0 °C),
le massif du Kandar (Moyen-Atlas à 40 kilomètres au
sud) est couvert d'un épais manteaux neigeux.
On dit
qu'il neige à Fès un an sur deux ou un an sur trois. (26 janvier 2007, 28
janvier 2006, 24 janvier 2005). Les précipitations annuelles sont comprises entre
500 et 700 mm.
Le
printemps est agréable. Des épisodes frais et pluvieux ne sont néanmoins pas à
exclure, surtout en mars! Il neige encore fréquemment à Ifrane à 60 kilomètres au sud.
Le mois de
mai marque généralement une rupture assez nette. Le mercure y atteint souvent
les 30/32 °C.
Cela dit, des orages, accompagnés de fraîcheur, ne sont pas à exclure. Fin mai
2015, la ville était sujet des précipitations torrentielles cumulant 117,2 mm en
une seule journée.
Ces-derniers
se sont très rares dès le mois de juin. Le climat de la ville devient
extrêmement sec de juin à septembre! Il est fréquent qu'il ne pleuve aucune
goutte pendant 3 mois.
En
septembre, les minimales sont voisines de 19 °C,
tandis que les maximales dépassent légèrement les 31 °C.
L'été, les
températures moyennes maximales montent jusqu'à 40 °C.
Mieux vaut sortir le matin et le soir pour profiter de la diversité des
paysages de la région.
Le mois de
novembre marque une transition plutôt nette. C'est le mois le plus pluvieux de
l'année! C'est aussi en novembre qu'il recommence à neiger dans l'Atlas voisin,
à partir de 1 200 mètres. Les cimes
dépassant les 2 000 mètres enregistrent
leurs premières chutes de neige dès le mois d'octobre.
Tourisme
Ces
dernières décennies, le tourisme n'a cessé de se développer (1 million de visiteurs par an) et
est devenu un important facteur économique. Fès propose des manifestations
culturelles telles que le Festival de Fès des musiques sacrées du monde au mois
de juin de chaque année. De nombreux étrangers se sont installés à Fès et ont
ouvert des maisons d'hôtes.
En
effet, l'ancienne médina est riche en patrimoine. Ses remparts, ses châteaux,
ses mosquées, ses rues aux mille senteurs, ses souks qui n'existent nulle part
ailleurs. On peut ainsi faire le tour de la ville en passant par les portes
légendaires de Bab El Guissa vers le nord est, Bab Ftouh vers l'est sur la
route de Taza, qui mène d'ailleurs aux thermes de Sidi Harazem, Bab Jdid, la
porte d'entrée la plus proche pour accéder aux souks. Bab Boujloud vers
l'Ouest. Chacune de ces portes a ses caractéristiques avec notamment Bab
Boujloud, la porte caractérisée par la mosquée qui porte le même nom, et les
deux principales rues qu'elle dessert avec La Talaa lekbira où on peut apprécier
la Medersa Bouananya et ses horloges suspendues, et la Talaa Sghira où on peut
apprécier les bouquinistes. Ces deux rues mènent aux souks D'al Attarine (souk
aux épices et au henné) de même que vers le quartier Moulay Idriss où peut voir
le mausolée du fondateur de la ville (deuxième roi de la dynastie idrisside,
descendants de Mahomet), mais aussi les tanneries de Guernize et celles plus
loin de Blida (Chowara).
La mosquée
el Quaraoyine est la jumelle de celle de Kiraouane. Cette grande mosquée connue
dans le monde entier est située au centre des souks de l'ancienne médina et
toutes les portes précédemment citées y mènent.
La place
Chemaïne est connue du commerce des dattes et des noix mais aussi de son
artisanat (Ceinture sertie au fil doré dit de sicile) et d'autres effets
utilisés par les mariées. Parallèlement à cette place, de l'autre côté on
trouve la place Seffarine qui est connue par ses fabriques de plateaux de
cuivre et de bronze travaillés à la main et qu'on peut apprécier tout au long
de cette place. Dans cette même place existe la grande et prestigieuse
bibliothèque AL Karaouiyne.
L'ancienne
médina est traversée par une rivière légendaire qui divise la ville en deux
parties dites Aadwa. Ces deux rives datent du premier roi idrisside Idriss Ier qui
s'est installé sur l'une des rives, son venu était venu s'installer sur la rive
opposée après l'assassinat de son père. On peut avoir une vue panoramique en prenant
la route menant de Bab did à Bab Ftouh juste au pied de la colline qui abrite
Borj Dhab ou encore par l'autre rive du côté de Bab el Guissa. La vue est
d'ailleurs imprenable. De là on peut définir et identifier les différents
quartiers de la médina de même qu'on peut apercevoir tous ses minarets
commençant par celui de la mosquée Quaraouyinne.
Plusieurs
medersas (écoles) peuvent être visitées avec notamment la medersa d'El
Attaryne, celle de RAs echaratine, la medersa Bouananya, la medersa de seffarine).
En effet, la ville de Fès jusqu'aux années 1960 a été connue comme la capitale
culturelle et spirituelle du royaume avant d'être détrônée par Rabat qui abrite
la grande université Mohamed V créée dans les années 1960.
Dans la
place Seffarine au milieu des ateliers des artisans du cuivre et du laiton (les
plateaux et théières...) on peut visiter la grande bibliothèque d'el
Quaraouyinne qui abrite des dizaines de milliers d'ouvrages inédits.
La maison
fassi se distingue par la qualité de son architecture et le professionnalisme
des artisans. Les grandes familles fassies s'y installaient et le système
patriarcal est resté adopté jusqu'aux années 1970. Le départ des jeunes pour
continuer leurs études à Rabat ou à l'étranger où sont en vogue de nouvelles carrières
(médecine, architecture) a été à l'origine de la dislocation de ce système de
famille. Actuellement de nombreuses maisons sont désertées par leurs
propriétaires ou vendues et rachetées et habitées par plus d'une famille par
maison.
En effet,
ces maisons traditionnelles, plusieurs fois centenaires pour certaines ne
peuvent plus être entretenues et souvent restent en ruine. D'où la nécessité de
sauvegarder ce patrimoine unique. Les rues sont étroites, les murs s'effondrent
par endroit. Le visiteur est étonné de voir ces murs soutenus par de gros
madriers dans les environs du quartier des mosquées Quaraouyine et Moulay
Idriss. Le classement par l'Unesco de la ville de Fès au patrimoine mondial de
l'humanité semble aujourd'hui dérisoire car ce patrimoine risque de se perdre
petit à petit si rien n'est fait pour le sauver.
Ces
dernières décennies, le tourisme n'a cessé de se développer (1 million de visiteurs par an) et
est devenu un important facteur économique. Fès propose des manifestations
culturelles telles que le Festival de Fès des musiques sacrées du monde au mois
de juin de chaque année. De nombreux étrangers se sont installés à Fès et ont
ouvert des maisons d'hôtes.
En
effet, l'ancienne médina est riche en patrimoine. Ses remparts, ses châteaux,
ses mosquées, ses rues aux mille senteurs, ses souks qui n'existent nulle part
ailleurs. On peut ainsi faire le tour de la ville en passant par les portes
légendaires de Bab El Guissa vers le nord est, Bab Ftouh vers l'est sur la
route de Taza, qui mène d'ailleurs aux thermes de Sidi Harazem, Bab Jdid, la
porte d'entrée la plus proche pour accéder aux souks. Bab Boujloud vers
l'Ouest. Chacune de ces portes a ses caractéristiques avec notamment Bab
Boujloud, la porte caractérisée par la mosquée qui porte le même nom, et les
deux principales rues qu'elle dessert avec La Talaa lekbira où on peut apprécier
la Medersa Bouananya et ses horloges suspendues, et la Talaa Sghira où on peut
apprécier les bouquinistes. Ces deux rues mènent aux souks D'al Attarine (souk
aux épices et au henné) de même que vers le quartier Moulay Idriss où peut voir
le mausolée du fondateur de la ville (deuxième roi de la dynastie idrisside,
descendants de Mahomet), mais aussi les tanneries de Guernize et celles plus
loin de Blida (Chowara).
La mosquée
el Quaraoyine est la jumelle de celle de Kiraouane. Cette grande mosquée connue
dans le monde entier est située au centre des souks de l'ancienne médina et
toutes les portes précédemment citées y mènent.
La place
Chemaïne est connue du commerce des dattes et des noix mais aussi de son
artisanat (Ceinture sertie au fil doré dit de sicile) et d'autres effets
utilisés par les mariées. Parallèlement à cette place, de l'autre côté on
trouve la place Seffarine qui est connue par ses fabriques de plateaux de
cuivre et de bronze travaillés à la main et qu'on peut apprécier tout au long
de cette place. Dans cette même place existe la grande et prestigieuse
bibliothèque AL Karaouiyne.
L'ancienne
médina est traversée par une rivière légendaire qui divise la ville en deux
parties dites Aadwa. Ces deux rives datent du premier roi idrisside Idriss Ier qui
s'est installé sur l'une des rives, son venu était venu s'installer sur la rive
opposée après l'assassinat de son père. On peut avoir une vue panoramique en prenant
la route menant de Bab did à Bab Ftouh juste au pied de la colline qui abrite
Borj Dhab ou encore par l'autre rive du côté de Bab el Guissa. La vue est
d'ailleurs imprenable. De là on peut définir et identifier les différents
quartiers de la médina de même qu'on peut apercevoir tous ses minarets
commençant par celui de la mosquée Quaraouyinne.
Plusieurs
medersas (écoles) peuvent être visitées avec notamment la medersa d'El
Attaryne, celle de RAs echaratine, la medersa Bouananya, la medersa de seffarine).
En effet, la ville de Fès jusqu'aux années 1960 a été connue comme la capitale
culturelle et spirituelle du royaume avant d'être détrônée par Rabat qui abrite
la grande université Mohamed V créée dans les années 1960.
Dans la
place Seffarine au milieu des ateliers des artisans du cuivre et du laiton (les
plateaux et théières...) on peut visiter la grande bibliothèque d'el
Quaraouyinne qui abrite des dizaines de milliers d'ouvrages inédits.
La maison
fassi se distingue par la qualité de son architecture et le professionnalisme
des artisans. Les grandes familles fassies s'y installaient et le système
patriarcal est resté adopté jusqu'aux années 1970. Le départ des jeunes pour
continuer leurs études à Rabat ou à l'étranger où sont en vogue de nouvelles carrières
(médecine, architecture) a été à l'origine de la dislocation de ce système de
famille. Actuellement de nombreuses maisons sont désertées par leurs
propriétaires ou vendues et rachetées et habitées par plus d'une famille par
maison.
En effet,
ces maisons traditionnelles, plusieurs fois centenaires pour certaines ne
peuvent plus être entretenues et souvent restent en ruine. D'où la nécessité de
sauvegarder ce patrimoine unique. Les rues sont étroites, les murs s'effondrent
par endroit. Le visiteur est étonné de voir ces murs soutenus par de gros
madriers dans les environs du quartier des mosquées Quaraouyine et Moulay
Idriss. Le classement par l'Unesco de la ville de Fès au patrimoine mondial de
l'humanité semble aujourd'hui dérisoire car ce patrimoine risque de se perdre
petit à petit si rien n'est fait pour le sauver.
Monuments
Les
quartiers de Fès El Bali
Les
dix-huit quartiers de Fès el Bali,
connus pour la plupart depuis l’époque des mérinides, ont été répertoriés par
le biographe Mohamed B. Jaafar Kettani dans son livre Salwat al-anfas. Il
s’agit des quartiers suivants :
1.
Nejjarine et Guerniz
2.
Maadi, Aqbat ben Soual, Zqaq Elbghel,
Quettanine
3.
Bab noqba, Sebaa Louyat, Sagha
4.
Derb Touil et Blida
5. Fondouq lihoudi, Heffarine, Sidi Ahmed ben Yahia
6.
Bab Elguissa et Zqaq Erroumane
7.
Zqaq el Hjer, Souiket Bensafi, Zqaq
Rouah, Zqaq el ma
8.
Cherabliyine, Menia, Cherchour
9.
Talaat Fas
10.
Siaj, Sidi Ahmed Chaoui, Eljorf,
Laayoune, Douh
11.
Ras Jenane, Gueza ben Amer, Rehbat
Zbib
12.
Gueza Ben Zekkoun et Sidi Elaouad
13.
Ercif et Qualqliyene
14.
Gueza Berqouqa et Makhfia
15.
Derb Echikh
16.
El Guezira
17.
El Qouas
18.
Chibouba, Seffah, Jamaa El andalous,
Keddane et Errmila
Les
dix-huit quartiers de Fès el Bali,
connus pour la plupart depuis l’époque des mérinides, ont été répertoriés par
le biographe Mohamed B. Jaafar Kettani dans son livre Salwat al-anfas. Il
s’agit des quartiers suivants :
1.
Nejjarine et Guerniz
2.
Maadi, Aqbat ben Soual, Zqaq Elbghel,
Quettanine
3.
Bab noqba, Sebaa Louyat, Sagha
4.
Derb Touil et Blida
5. Fondouq lihoudi, Heffarine, Sidi Ahmed ben Yahia
6.
Bab Elguissa et Zqaq Erroumane
7.
Zqaq el Hjer, Souiket Bensafi, Zqaq
Rouah, Zqaq el ma
8.
Cherabliyine, Menia, Cherchour
9.
Talaat Fas
10.
Siaj, Sidi Ahmed Chaoui, Eljorf,
Laayoune, Douh
11.
Ras Jenane, Gueza ben Amer, Rehbat
Zbib
12.
Gueza Ben Zekkoun et Sidi Elaouad
13.
Ercif et Qualqliyene
14.
Gueza Berqouqa et Makhfia
15.
Derb Echikh
16.
El Guezira
17.
El Qouas
18.
Chibouba, Seffah, Jamaa El andalous,
Keddane et Errmila
Fès,
capitale spirituelle
Capitale
culturelle et spirituelle du Maroc, Fès est une ville millénaire. En la
parcourant, on peut facilement se laisser emporter à travers son histoire,
grâce à ses nombreuses mosquées, médersas, fondouks,
fontaines et salles d'ablution, jardins historiques, murailles et remparts,
portes fortifiées, mellah et synagogues,
manufactures, mausolées, palais et riads, places et souks.
Des Idrissides aux Alaouites,
des Andalous aux Juifs, toutes les dynasties et tous les peuples ont laissé
leur empreinte sur la ville. Ces dernières années de nombreux monuments ont été
restaurés, comme la médersa El-Attarîn, la médersa Bou-Inania (xive siècle), la
Magana (une horloge hydraulique unique au monde) et la bibliothèque de la
mosquée Quaraouiyine. Cette dernière possède de très
rares manuscrits écrits par de célèbres savants comme Ibn Rochd (Averroès)
ou Ibn Khaldoun. Appelés "monuments
verts", les jardins du palais Batha,
construits au xixe siècle par le
sultan alaouite Moulay Hassan Ier et
celui du Riad Moqri datant du
début xxe siècle ont
retrouvé leur végétation. Aujourd'hui la médina est le principal pôle
d'attraction. Toutefois, quelques centres culturels et galeries voient le
jour : le Centre culturel municipal Agdal (près de la place Florence)
compte une salle de spectacles et une galerie d'exposition.
Capitale
culturelle et spirituelle du Maroc, Fès est une ville millénaire. En la
parcourant, on peut facilement se laisser emporter à travers son histoire,
grâce à ses nombreuses mosquées, médersas, fondouks,
fontaines et salles d'ablution, jardins historiques, murailles et remparts,
portes fortifiées, mellah et synagogues,
manufactures, mausolées, palais et riads, places et souks.
Des Idrissides aux Alaouites,
des Andalous aux Juifs, toutes les dynasties et tous les peuples ont laissé
leur empreinte sur la ville. Ces dernières années de nombreux monuments ont été
restaurés, comme la médersa El-Attarîn, la médersa Bou-Inania (xive siècle), la
Magana (une horloge hydraulique unique au monde) et la bibliothèque de la
mosquée Quaraouiyine. Cette dernière possède de très
rares manuscrits écrits par de célèbres savants comme Ibn Rochd (Averroès)
ou Ibn Khaldoun. Appelés "monuments
verts", les jardins du palais Batha,
construits au xixe siècle par le
sultan alaouite Moulay Hassan Ier et
celui du Riad Moqri datant du
début xxe siècle ont
retrouvé leur végétation. Aujourd'hui la médina est le principal pôle
d'attraction. Toutefois, quelques centres culturels et galeries voient le
jour : le Centre culturel municipal Agdal (près de la place Florence)
compte une salle de spectacles et une galerie d'exposition.
Commentaires
Enregistrer un commentaire