maroc

Le Maroc (en arabe : « المغرب »al-Maġrib ; en berbère : « ⵍⵎⵖⵔⵉⴱ »l-Meġrib), ou depuis 1957, en forme longue le Royaume du Maroc, autrefois l'Empire chérifien, est un État unitairerégionalisé situé en Afrique du Nord. Son régime politique est une monarchie constitutionnelle. Sa capitale est Rabat et sa plus grande ville Casablanca.
Géographiquement, il est notamment caractérisé par des zones montagneuses ou désertiques et est l'un des seuls pays — avec l'Espagne et la France — à comporter des rives sur la mer Méditerranée d'un côté et l'océan Atlantique de l'autre. Sa population est de près de 34 millions d'habitants (recensement de 2014) et sa superficie de 710 850 km218 (47,51 hab./km²), ou de 446 550 km2 quand on n'y inclut pas le Sahara occidental — ex-« Sahara espagnol », considéré comme un territoire non autonome par l'Organisation des Nations unies2 — dont il administre de facto environ 80 % et qu'il revendique dans sa totalité, tout comme le Front Polisario. Sa culture est berbéro-arabe depuis plusieurs siècles, et s'est étendue principalement au Maghreb et au Sud de l'Espagne. Les Marocains sont essentiellement de confession musulmane.
Avec une présence d'hominidés datant d'environ 700 000 ans et habité dès la préhistoire par des populations berbères, l'état marocain, en tant qu'entité distincte, est fondé en 789 par Idris Ier.
Par ailleurs, il fait partie de l'Organisation des Nations unies, de la Ligue arabe, de l'Union africaine19, de l'Union du Maghreb arabe, de l'Organisation de la coopération islamique, de l'Organisation internationale de la francophonie, du Groupe des 77, de l'Union pour la Méditerranée et candidat à l’adhésion à la CEDEAO.
La constitution marocaine définit l'Islam , l'arabité et l'amazighité comme « composantes fondamentales » de l'identité du peuple marocain et le pays comme terre d'Islam . L’Islam est la religion de l'État, qui garantit à tous le libre exercice des cultes.

Géographie
Le Maroc fait des partie des pays avec la plus grande côte donnant sur l'océan Atlantique. Sa situation offre une grande diversité de paysages. Sa longue côte atlantique se termine au-delà du détroit de Gibraltar sur la Méditerranée. Au sud du Maroc se trouve le territoire contesté Sahara occidental, revendiqué et contrôlé en grande partie par le Maroc.
La capitale administrative est Rabat. Parmi les grandes villes remarquables on trouve CasablancaAgadirFèsMarrakechMeknèsTétouanTangerOujdaOuarzazate et Laâyoune (au Sahara occidental).
Relief
Le Maroc est un pays méditerranéen par excellence, la fameuse botaniste Française Louis Emberger en parle dans la citation suivante: « Réunissant sur son territoire toutes les formes du climat méditerranéen, le Maroc peut être considéré comme le type phylogéographique méditerranéen au sens systématique du mot. La végétation des autres pays groupés autour de la Méditerranée pourra être examinée et appréciée en fonction de celle de l’Empire Chérifien. Le Maroc, est, à lui seul, une synthèse méditerranéenne. » 

Climat

Le climat marocain est à la fois méditerranéen et atlantique, avec une saison sèche et chaude doublée d'une saison froide et humide, la fin de la période chaude étant marquée par les pluies d'octobre.
La présence de la mer atténue les écarts de température, tempère les saisons et accroît l'humidité de l'air (400 à 1000 mm de pluies sur le littoral). Dans l'intérieur, le climat varie en fonction de l'altitude. Les étés sont chauds et secs, surtout lorsque souffle le sirocco brûlant ou le cherguivent d 'été venant du Sahara. À cette saison, les températures moyennes sont de 22 °C à 24 °C. Les hivers sont froids et pluvieux avec gel et neige. La température moyenne évolue alors de - 2 °C à 14 °C et peut descendre jusqu'à - 26 °C. Dans les régions montagneuses, les précipitations sont très importantes (plus de 2 000 mm de précipitations au Rif ou encore 1 800 mm au Moyen-Atlas). Le Maroc pré-saharien et saharien a un climat désertique sec.
Le climat au Maroc peut être divisé en sept sous-zones, déterminées par les différentes influences que subit le pays : influences océaniquesméditerranéennesmontagnardescontinentales et sahariennes.




Transport au Maroc

Le Maroc a l'un des réseaux les plus denses en Afrique en termes de voies terrestres, ferroviaires et aériennes.
Le pays dispose notamment d'un réseau de près 1 800 km d'autoroutes payantes à fin 2017 et d'une ligne LGV en cours de construction entre Tanger et Casablanca.

Transport routier

Au Maroc, la route représente le premier mode de transport pour 90 % des individus et catalyse 75 % du transport de marchandises, le secteur représente 6 % du PIB et emploie 10 % de la population active urbaine. Le Maroc dispose d’un réseau routier d’environ 60 000 km de routes, 770 km de voies express et 1 600 km d'autoroutes. La gestion et la responsabilité du réseau sont partagées entre l’État, les communes et les municipalités :
·         les autoroutes, les routes nationales et provinciales sont à la charge de l’État ;
·         les routes communales sont gérées par les communes ;
·         les sections de routes nationales situées à l’intérieur des agglomérations sont sous la responsabilité des municipalités.

Routes

Le Maroc dispose d'un réseau routier d'environ 60 000 km1 dont 41 000 km de routes goudronnées et plus de 5 300 ponts, Le réseau principal comprend des autoroutes, des voies express, des routes nationales, régionales et provinciales.
Après avoir construit 11 236 km de routes sur la période 1990-2005 à travers le Programme National des Routes Rurales I (PNRR), l’État marocain a initié le PNRR II sur la période 2005-2012. Le PNRR II, sur la période 2005-2012, a permis de porter le taux d’accessibilité aux villages ruraux de 54 % en 2005 à 80 % en 20122 par la réalisation de 15 500 km3. Le programme comprenait l’aménagement de 600 km de routes nationales, 500 km de routes régionales, 7 600 km de routes provinciales et 6 800 km de routes non classées. Le coût du programme a représenté M€. Toujours dans cette volonté de désenclaver les populations rurales, le ministère de l’Équipement et du Transport se prépare à la mise en place du troisième Programme des Routes Rurales (PRR III).

Voies express

Le réseau routier marocain dispose de 770 km4 de voies express en 2012 et qui est censé atteindre 1 600 km vers fin 20165. Cependant, parmi les voies express en cours de construction deux des plus longues traversent des régions assez accidentées à savoir la voie rapide Taza - Al Hoceima (150 km) et Nador - Oujda (135 km), leur livraisons sont annoncées avec des retards6.

Autoroutes

Le Maroc a le plus grand réseau autoroutier du Maghreb et le deuxième d'Afrique après l'Afrique du Sud, avec une longueur de 1 785 km (en  2016).





Transport ferroviaire


Le réseau ferré :

Le réseau ferroviaire marocain est entièrement à écartement normal UIC, il est exploité par l'Office National des Chemins de Fer (ONCF), il s'étend sur une longueur de 2 110 km
 reliant les principaux ports et zones urbaines, le total du linéaire des voies exploitées au Maroc est de 2 750 km (1 470 km à voie unique + 2x640 km à double voies), l'axe le plus sollicité du réseau est situé entre Casablanca et Tanger (400 km), il est en cours de triplement, le taux d'électrification (actuellement de 60 %) est amené à atteindre 90 % dès 2018 avec la LGV Kénitra-Tanger et l'électrification de la ligne Fès-Taza, ci-dessous le détail du réseau:
·         2 100 km à écartement UIC exploité pour le transport passagers et Fret;
·         1 300 km de lignes électrifiées (60 % du réseau);
·         640 km de lignes à double voies (30 % du réseau).
·         7 100 km en transport combiné Train + Bus ( 2 100 km ONCF + 5 000 km Supratours).
Les zones à très faibles habitations dans le haut Atlas et le Sahara sont servis via un transport combiné train + bus par l'opérateur ferroviaire national (ONCF) grâce à sa filiale Supratours sur un réseau de transport passagers de 5 000 km.
L'ensemble de ces 2 100 km du réseau ferré de l'ONCF ont été maintenus et gardés en service pour Fret et passagers excepté un tronçon de 300 km situé entre Oujda et Bouarfa vers le Sahara où le service passagers régulier a été supprimé19, cependant, cette même ligne est toujours exploité par un train touristique mythique baptisé "Oriental Express" quelques rares fois à dates fixes dans l'année ou sur réservation à tout moment souhaité pour les groupes de passionnés de trains. La réservation d'un circuit à bord de l'Oriental Express coûte 1 790 euros par place en 2015, les dates fixes sont souvent sélectionnées en dehors de l'été afin d'éviter les tempêtes de sable. Cette ligne est fermé au trafic passagers régulier à cause de l'ensablement des rails et de sa non compétitivité face à la route, elle est cependant exploitée à une très faible vitesse pour les groupes touristiques et pour fret à raison de trois trains par semaine

Grande vitesse

Le Maroc se dotera d'une desserte à grande vitesse TGV entre Tanger et Casablanca en 2018 puis d'une autre entre Casablanca et Marrakech. Et enfin de deux liaisons en TGV Marrakech - Essaouira - Agadir et Rabat - Meknès - Oujda pour 203523. Parallèlement aux travaux de la LGV actuelle Tanger - Kénitra les prochaines LGV qui sont annoncées imminentes sont Marrakech - Essaouira24 et Rabat - Meknès25. Ces deux dernières lignes permettront de relier les deux villes impériales Marrakech et Meknès à la mer en moins d'une heure au lieu de plus de deux heures actuellement.


Rabat
Rabat (en arabeالرباطar-Ribaaṭ, en berbèreⵕⵕⴱⴰⵟErrbaṭ, en darijaالرّباطer-Rbaṭ) est la capitale du Maroc.
La ville est située au bord de l'Atlantique au nord-ouest du Maroc, à 40 km au sud de Kénitra, et à 87 km au nord-est de Casablanca. Elle est séparée de la ville de Salé au niveau de l'embouchure du Bouregreg, d'où leur surnom de « villes jumelles »6.

Sur le plan administratif, son territoire — à distinguer de celui de l’agglomération rabataise incluant sa banlieue — d'une superficie de 118,5 km27, correspond à celui de la préfecture de Rabat qui, depuis le retour au principe de l'unité de la ville en 20028, est composée d'une part de la commune urbaine de Rabat, divisée en cinq arrondissements ; d'autre part de la commune urbaine de Touarga, où se situe le palais royal, enclavée dans la première. Lors du dernier recensement de 2014, sa population était de 577 827 habitants5, faisant de Rabat la 7e plus grande ville du royaume. Avec sa banlieue, elle forme la deuxième plus grande agglomération du pays après celle de Casablanca

Climat

Le climat de la ville est un climat de type méditerranéen32, sujet aux quatre saisons bien marquées. Les hivers sont frais et pluvieux, avec des minima nocturnes pouvant descendre en dessous de 5 °C, ou parfois atteindre les 0 °C, et des journées agréables autour de 17 °C. Les gelées sont relativement rares. Les étés sont très chauds, les températures dépassent certaines fois les 35 °C. Par contre, les nuits sont toujours fraîches et l'humidité de l'air océanique se fait nettement ressentir.
Principalement au printemps et en été, s'invite parfois le chergui, vent du désert sec et brûlant soufflant de l'est et faisant brusquement monter la température, de temps à autre au-dessus des 30 °C mais rarement pendant plus de trois journées successives, avant un retour de la brise océanique d'ouest. La ville appartient au domaine bioclimatique sub-humide, et la moyenne annuelle de précipitation est de 555 mm.
La durée annuelle d'ensoleillement est 2916 heures, ainsi que la moyenne annuelle de précipitation s’élève à 76 jours, concentrée entre Octobre et Avril. Les chutes de neige sont rares.

Le record absolu de chaleur est de 45,8 °C enregistré en Août 2010, tandis que le record absolu de froid est de −3,2 °C enregistré en Janvier 2005. La moyenne annuelle de température dans la ville est 17 °C


Monuments

·         La tour Hassan, ruines de la mosquée bâtie par Ya'qub al-Mansūr, détruite au moment du tremblement de terre de Lisbonne de 1755 et le mausolée de Mohammed V : où repose le défunt roi Mohammed V et ses deux fils, le défunt roi Hassan II et son frère cadet Moulay Abdellah34 ;
·         La nécropole de Chella : bâtie en 1339, Chella était une ancienne agglomération phénicienne, carthaginoise et romaine35 ;
·         La section monumentale de l'avenue Mohammed V et la mosquée Sunna : l'avenue Mohammed Vprend naissance au pied de la mosquée Sunna pour se terminer au boulevard El Alou, après un cheminement de plusieurs kilomètres à travers la ville, en passant par le Parlement, la banque du Maroc et plusieurs immeubles coloniaux.
·         La cathédrale Saint-Pierre : situé place du Golan, cet édifice, toujours affecté au culte catholique, a été complètement achevé en 193036 ;
·         Dâr-al-Makhzen : le palais royal et le siège du gouvernement où travaillent et résident plus de 2 000 personnes. On accède au palais par une vaste esplanade, le "Méchouar"37 ;
·         Bab ar-Rouah et l'avenue des Forces armées royales (FAR) : la plus célèbre des portes monumentales de Rabat veut dire, selon les uns "porte des vents", selon d'autres "porte du retour". De l'époque Almohade, comme Bab Oudaïa, elle surprend par la richesse de sa décoration. Il s'agissait de la seule porte d'accès à Rabat, par voie terrestre.



·         L'ancienne médina : bordée au nord par le Bouregreg, protégée de l'océan à l'ouest par les murs d'enceintes de la Kasbah des Oudaya, elle est ceinturée à l'est par les murailles Almohades et au sud par le mur des Andalous qui sépare la ville nouvelle de la ville ancienne.


·         Bab El Had: construite à la fin du XII° siècle par Yaacoub El Mansour. Il s'agit de l'une des portes qui forment la muraille des Almohades. "El Had" veut dire en arabe "le fil de l'épée" (Had Essayf). Elle a été nommée ainsi car c'était devant cette porte qu'on exécutait les meurtriers devant la foule à l'aide d'un sabre. Ces exécutions se tenaient en public pour faire comprendre aux entrants à la ville que les meurtres ne sont pas tolérés


Lieux à visiter et musées


·         La médina : construite au xviie siècle pour accueillir les réfugiés d'Andalousie, elle est aujourd'hui connue pour son mellah (ancien quartier juif), son souk couvert Es-Sebat dans la rue des consuls, et toutes autres sortes de boutiques diversifiées40 ;
·         Le parc Ibn-Sina : appelé communément « parc Hilton » en raison de sa proximité avec l''hotel situé juste à côté, désormais Sofitel.,Le parc est aussi le poumon vert de l'agglomération avec des plantations de pins et d'eucalyptus41 ;
·         Le jardin d'Essais : situé au milieu de la ville et divisé en deux par l'avenue de la Victoire
·         La ceinture verte de Rabat : c'est une forêt protégée séparant Rabat de Témara.
·         Le golf et le palais Dar es-Salam : golf de 45 trous qui abrite chaque année le prestigieux trophée international de golf Hassan-II42 ;
·         La Villa des Arts : petit établissement abritant des expositions, et nombres d'activités pour étudiants
·         Le Musée archéologique.
·         L'avenue Mohammed V située en plein centre de Rabat, le long de laquelle se trouvent le Parlement, ainsi que de nombreux cafés et magasins.
·         L'hôtel Balima : l'un des plus anciens de la ville, face au Parlement.
·         L'Agdal : ancien quartier européen, c'est un important centre d'activité de la ville, on y trouve les principaux établissements universitaires et hospitaliers (CHU Ibn Sina et plusieurs cliniques privées), de nombreuses agences gouvernementales, de nombreux magasins pour le shopping dont le futur Rabat Center mall.
·         Le nouveau centre d'affaires et administratif Hay Riad (spécialement l'avenue Annakhil et le Mahaj Riad).
·         La marina de Bouregreg.
·         Les plages allant de Harhoura à Skhirat.
·         Le Mega Mall : ouvert en 2005, c'est un centre commercial abritant une patinoire, un bowling ainsi que plusieurs enseignes internationales.
·         Le Festival Mawazine qui se tient annuellement pendant la fin du mois de mai et le début du mois de juin, qui dure une semaine et qui est étendu sur toute la ville. (il a attiré 2 millions de spectateurs en 2009).
·         Le Musée Mohamed VI d'art moderne et contemporain : premier musée d'art contemporain au Maroc, ouvert depuis 2014, des expositions des grands noms de la scène artistique internationale comme Belkahia
Ifrane
Ifrane (en arabe : إيفران ; en amazighe : ⵉⴼⵔⴰⵏ) (surnommée la petite Suisse) est une ville et commune urbaine du Maroc, comptant 30 000 habitants et située dans le Moyen Atlas, à 1 713 mètres d'altitude. Elle est le chef-lieu de la province d'Ifrane, dans la région administrative de Fès-Meknès.
En 2013, la ville a été classée deuxième ville la plus propre au monde1.
Toponymie et étymologie
En amazighe, ⵉⴼⵔⴰⵏ ifran signifie cachettes ou grottes (pluriel de ⵉⴼⵔⵉ ifri). La région est en effet connue pour ses grottes naturelles creusées dans la couche carbonatée jurassique sous forme de karts, et qui s'étendent jusqu'aux régions d'El Hajeb et de Sefrou. Ce sont elles qui ont donné leur nom à la ville. Par méconnaissance, on a associé à Ifrane le nom d’Oufrane, alors que ce dernier désigne une ville située dans l'Anti-Atlas marocain. Historiquement l'ancien nom d'Ifrane est Tourtite Turtit, qui en amazighe signifie jardin .Le développement d'Ifrane et de sa région doit beaucoup aux potentialités naturelles, notamment au cèdre, et ce, depuis la période du protectorat du Maroc.
Géographie
Situation
Ifrane, ville du Moyen Atlas central, est caractérisée par son urbanisme européen. C'est le chef-lieu de la province d'Ifrane, dont la superficie est de 3 573 km² et qui est administrativement composée de deux municipalités (Ifrane et Azrou), cinq caïdats (Tizguit, Dait Aoua, Ain Leuh, Timahdit et Irklaouen) et huit communes rurales (TizguiteDait AouaAin LeuhSidi El Mekhfi ou Sidi AddiTimahditeBen SmimOued Ifrane et Tigrigra. Selon le nouveau découpage administratif, la province fait partie de la région de Fès-Meknès.
Climat
Ifrane bénéficie d’un climat très humide et tempéré avec une pluviométrie annuelle de 1 498 mm et une température moyenne annuelle de 10,8 °C. Le versant nord des montagnes du Moyen-Atlas est en effet la région la plus arrosée du Maroc après la chaîne de montagnes du Rif. Les précipitations ont lieu essentiellement en hiver. Les montagnes du Moyen-Atlas se trouvent alors sur le trajet des perturbations en provenance de l’Atlantique. En hiver il neige beaucoup sur la ville. Ifrane détient officiellement le record de froid enregistré sur le continent africain avec une température de -23.9°C le 11 février 1935
Biodiversité
La région d'Ifrane constitue une aire géographique riche par sa biodiversité faunique et floristique, mais ses S.I.B (Sites d'intérêt biologique et écologique) et son parc national subissent une forte pression due à la dégradation de la forêt, au surpâturage et aux visiteurs non avertis qualifiés de pollueurs potentiels.

Parc national d'Ifrane
Le Parc national d'Ifrane abrite notamment la plus grande forêt de cèdres du monde. Il englobe un ensemble de gîtes à caractère biodiversitaire (parc de Tizguite : Val d'Ifrane : les sources Vittel, Dait Aoua, Dait Hachlaf, Dait Ifrah et Afourgah)4.
Sites touristiques
·         Hotel Michlifen Ifrane Suites and Spa
·         Hotel Perce Neige
·         Ras el Ma
·         Centre-ville
·         Source Vitel
·         Cascade refuge
·         Source Bensamim
·         Aguelmame
·         Oued Tizguit
·         Arzgoro (cèdre Gouraud) : le plus ancien et grand arbre de cèdre de la région. Vous pouvez y accéder en voiture ; il y a beaucoup de singes que vous pouvez voir en cours de route.
·         Ain Aghbale est une ferme piscicole privée à Azrou qui soulève truite arc en ciel et le saumon pour divers produits alimentaires, y compris les filets fumés.
·         Ougmes
·         Le petit train touristique d'Ifrane
·         Le Djebel Hebri
Les Daïats
·         Lac Daïat Ifrah
·         Lac Daïat Aoua
·         Lac Daïat Hachlaf
Les lacs de la province d'Ifrane
·         Lac Afennourire
Les plans d'eau
·         Plan d’eau Zerrouka : site apprécié des pêcheurs sportifs situé à 1 km d’Ifrane, alimente la ville d'Ifrane en eau potable.
·         Plan d’eau d’Ain Mersa : pièce d’eau aux alentours immédiats de la ville d’Ifrane (7 km).
·         Plan d’eau de Sidi Mimoun : étape privilégiée sur le circuit des lacs (à 22 km d’Ifrane).
·         Plan d’eau d’Amghass : situé à 26 km d’Azrou, deux parmi le chapelet de plans d’eau aménagés sur cet oued, pour le plaisir des pêcheurs de salmonidés.
                    FES
Fès ou Fez (en berbère: Fas, ⴼⴰⵙ, en arabeفاس) est une ville du Maroc septentrional, située à 180 km à l'est de Rabat, entre le massif du Rif et le Moyen Atlas. Faisant partie des villes impériales du Maroc, elle a été à plusieurs époques la capitale du pays et est considérée de nos jours comme sa capitale spirituelle. Sa fondation remonte à la fin du viiie siècle, sous le règne de Moulay Idriss Ier. Son rayonnement international passé en fait l'une des capitales de la civilisation arabo-musulmane aux côtés de BagdadDamasCordoueIstanbulJérusalem, ou Ispahan.
Fès s'étend sur trois secteurs : la ville ancienne (médina), classée au patrimoine mondial de l'UNESCO3, l'enceinte royale et les quartiers nouveaux, établis par les Français, et qui s'étendent de nos jours dans la plaine environnante. Sur le plan administratif, la ville est composée de la municipalité de Fès (divisée en six arrondissements) et de la municipalité de Méchouar Fès Jdid (où se trouve le palais royal). Fès est la 2e plus grande ville du Maroc avec une population de 1 112 072 habitants selon le recensement de 2014.
Fondation
La ville « Médina Fès » a été fondée6 par le chérif alide Idris Ier en 789 à l'emplacement de l'actuel quartier des Andalous. En 808, le régent Rashid Ben Morshid fonde « al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès. Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kissariya (halle, marché).
Les sources d'eau vitales aux alentours de Fès, qui avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun doute été un critère important lors du choix de l'emplacement pour la future métropole.

Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives d'émigration : à partir de 817–818 s'installent dans la ville fondée par Idrîs Ier près de 800 familles andalouses expulsées par les Omeyyades des faubourgs de Cordoue. Peu de temps après environ 200 familles bannies de Kairouan en Ifriqiya (fuyant les persécutions des Aghlabides) s'installent sur la rive d'al-Aliya. La mosquée universitaire Quaraouiyine fondée par l'aristocrate d'origine kairouanaise Fatima el Fihriya au ixe siècle devient l'un des centres spirituels et culturels les plus importants de l'époque et participe à l'âge d'or intellectuel de la civilisation islamique. Son influence se fait ressentir jusque dans les écoles d'Al-Andalus, et au-delà vers l'Europe d'où elle attire un grand nombre de savants et de mystiques y compris chrétiens comme Gerbert d'Aurillac futur pape Sylvestre II. Les nouveaux arrivants apportent avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal qu'une longue expérience de la vie citadine. Sous leur impulsion, Fès devient un centre culturel important et après la fondation de la mosquée universitaire Quaraouiyine le cœur religieux du Maghreb.
Fès se trouve à un emplacement particulièrement avantageux, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d'une région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour l'artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de développer une riche culture esthétique issue de la grande tradition de l'art arabo-andalou. Fès se trouve sur la route des caravanes allant de la Méditerranée à l'Afrique subsaharienne en passant par la grande cité commerciale de Sijilmassa (disparue au xviie siècle) dans la région de Tafilalet, ce qui augmente également son attrait économique.
Démographie
La ville de Fès compte actuellement 1 112 072 habitants10. Elle s'étend sur 271 hectares et se divise en trois parties :
·         Fès el-Jedid : édifiée au xiiie siècle par les Mérinides, elle est une cité administrative et royale où le Roi aime à se rendre pour marquer la solennité d'un évènement ou l'importance d'une décision ;
·         Fès el-Bali : le plus vieux quartier, édifié par les Idrissides ;
Fès el-Jedid et Fès el-Bali forment la médina de Fès, faisant partie du patrimoine mondial de l'UNESCO.
·         Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) : construite par les Français au temps du protectorat. C'est dans cette partie de Fès que se rencontrent modernité et tradition.
La Médina de Fès abrite actuellement une population de 156 000 habitants 
Les habitants de Fès sont appelés « fassis ». À noter toutefois que ce terme désigne également au Maroc une population plus large, celle des descendants des familles anciennes de Fès ayant quitté la ville au cours du XXe siècle pour s'installer vers l'axe Casablanca-Rabat.
Climat
Le climat de Fès est Méditerranéen, mâtiné de continentalité et subissant les influences atlantiques (160 km à l'ouest à vol d'oiseau). Il est comparable à celui des villes du sud de l'Espagne, Cordoue notamment.
La ville, située dans la plaine du Saïs, entre le Rif, au nord et le Moyen Atlas au Sud, subit l'effet de versant des montagnes.
L'hiver est plutôt doux voire froid, et humide. En janvier, les minimales moyennes avoisinent les °C, tandis que les maximales sont légèrement supérieures à 14 °C. Cela dit, des épisodes de gel ne sont pas rares (le mercure peut afficher °C, voire un peu moins en décembre, janvier ou février). L'hiver 2004-2005 a été tout à fait exceptionnel : le mercure a, plusieurs fois, atteint la barre des -3/−4 °C, voire au-delà. Le 28 janvier 2005, à 10h du matin, il est même descendu à −8 °C (record absolu de la ville).
Lorsque les masses d'air fraîches et humides, en provenance du Nord-Ouest, intéressent le Maroc, elles s'accompagnent d'une baisse sensible du mercure (pendant trois, quatre, voire cinq jours, il arrive que le mercure affiche °C/10 °C au plus chaud de la journée), de vents froids et de pluies abondantes. Ces précipitations tombent sous forme de neige, dès 1 000 mètres. La fraîcheur hivernale rappelle souvent la neige du Moyen Atlas à 40 km au sud de la ville. Lorsque le mercure descend en dessous des −2 °C (phénomène assez récurrent : janvier 2013 (−3,0 °C) février 2012 (−4,3 °C), décembre 2011 (−2,4 °C), janvier 2010 (−2,7 °C), janvier 2009 (−2,5 °C), janvier 2007 (−3,0 °C), janvier 2006 (−4,0 °C), le massif du Kandar (Moyen-Atlas à 40 kilomètres au sud) est couvert d'un épais manteaux neigeux.
On dit qu'il neige à Fès un an sur deux ou un an sur trois. (26 janvier 2007, 28 janvier 2006, 24 janvier 2005). Les précipitations annuelles sont comprises entre 500 et 700 mm.
Le printemps est agréable. Des épisodes frais et pluvieux ne sont néanmoins pas à exclure, surtout en mars! Il neige encore fréquemment à Ifrane à 60 kilomètres au sud.
Le mois de mai marque généralement une rupture assez nette. Le mercure y atteint souvent les 30/32 °C. Cela dit, des orages, accompagnés de fraîcheur, ne sont pas à exclure. Fin mai 2015, la ville était sujet des précipitations torrentielles cumulant 117,2 mm en une seule journée.
Ces-derniers se sont très rares dès le mois de juin. Le climat de la ville devient extrêmement sec de juin à septembre! Il est fréquent qu'il ne pleuve aucune goutte pendant 3 mois.
En septembre, les minimales sont voisines de 19 °C, tandis que les maximales dépassent légèrement les 31 °C.
L'été, les températures moyennes maximales montent jusqu'à 40 °C. Mieux vaut sortir le matin et le soir pour profiter de la diversité des paysages de la région.
Le mois de novembre marque une transition plutôt nette. C'est le mois le plus pluvieux de l'année! C'est aussi en novembre qu'il recommence à neiger dans l'Atlas voisin, à partir de 1 200 mètres. Les cimes dépassant les 2 000 mètres enregistrent leurs premières chutes de neige dès le mois d'octobre.

Tourisme

Ces dernières décennies, le tourisme n'a cessé de se développer (1 million de visiteurs par an) et est devenu un important facteur économique. Fès propose des manifestations culturelles telles que le Festival de Fès des musiques sacrées du monde au mois de juin de chaque année. De nombreux étrangers se sont installés à Fès et ont ouvert des maisons d'hôtes.
En effet, l'ancienne médina est riche en patrimoine. Ses remparts, ses châteaux, ses mosquées, ses rues aux mille senteurs, ses souks qui n'existent nulle part ailleurs. On peut ainsi faire le tour de la ville en passant par les portes légendaires de Bab El Guissa vers le nord est, Bab Ftouh vers l'est sur la route de Taza, qui mène d'ailleurs aux thermes de Sidi Harazem, Bab Jdid, la porte d'entrée la plus proche pour accéder aux souks. Bab Boujloud vers l'Ouest. Chacune de ces portes a ses caractéristiques avec notamment Bab Boujloud, la porte caractérisée par la mosquée qui porte le même nom, et les deux principales rues qu'elle dessert avec La Talaa lekbira où on peut apprécier la Medersa Bouananya et ses horloges suspendues, et la Talaa Sghira où on peut apprécier les bouquinistes. Ces deux rues mènent aux souks D'al Attarine (souk aux épices et au henné) de même que vers le quartier Moulay Idriss où peut voir le mausolée du fondateur de la ville (deuxième roi de la dynastie idrisside, descendants de Mahomet), mais aussi les tanneries de Guernize et celles plus loin de Blida (Chowara).
La mosquée el Quaraoyine est la jumelle de celle de Kiraouane. Cette grande mosquée connue dans le monde entier est située au centre des souks de l'ancienne médina et toutes les portes précédemment citées y mènent.
La place Chemaïne est connue du commerce des dattes et des noix mais aussi de son artisanat (Ceinture sertie au fil doré dit de sicile) et d'autres effets utilisés par les mariées. Parallèlement à cette place, de l'autre côté on trouve la place Seffarine qui est connue par ses fabriques de plateaux de cuivre et de bronze travaillés à la main et qu'on peut apprécier tout au long de cette place. Dans cette même place existe la grande et prestigieuse bibliothèque AL Karaouiyne.
L'ancienne médina est traversée par une rivière légendaire qui divise la ville en deux parties dites Aadwa. Ces deux rives datent du premier roi idrisside Idriss Ier qui s'est installé sur l'une des rives, son venu était venu s'installer sur la rive opposée après l'assassinat de son père. On peut avoir une vue panoramique en prenant la route menant de Bab did à Bab Ftouh juste au pied de la colline qui abrite Borj Dhab ou encore par l'autre rive du côté de Bab el Guissa. La vue est d'ailleurs imprenable. De là on peut définir et identifier les différents quartiers de la médina de même qu'on peut apercevoir tous ses minarets commençant par celui de la mosquée Quaraouyinne.
Plusieurs medersas (écoles) peuvent être visitées avec notamment la medersa d'El Attaryne, celle de RAs echaratine, la medersa Bouananya, la medersa de seffarine). En effet, la ville de Fès jusqu'aux années 1960 a été connue comme la capitale culturelle et spirituelle du royaume avant d'être détrônée par Rabat qui abrite la grande université Mohamed V créée dans les années 1960.
Dans la place Seffarine au milieu des ateliers des artisans du cuivre et du laiton (les plateaux et théières...) on peut visiter la grande bibliothèque d'el Quaraouyinne qui abrite des dizaines de milliers d'ouvrages inédits.
La maison fassi se distingue par la qualité de son architecture et le professionnalisme des artisans. Les grandes familles fassies s'y installaient et le système patriarcal est resté adopté jusqu'aux années 1970. Le départ des jeunes pour continuer leurs études à Rabat ou à l'étranger où sont en vogue de nouvelles carrières (médecine, architecture) a été à l'origine de la dislocation de ce système de famille. Actuellement de nombreuses maisons sont désertées par leurs propriétaires ou vendues et rachetées et habitées par plus d'une famille par maison.
En effet, ces maisons traditionnelles, plusieurs fois centenaires pour certaines ne peuvent plus être entretenues et souvent restent en ruine. D'où la nécessité de sauvegarder ce patrimoine unique. Les rues sont étroites, les murs s'effondrent par endroit. Le visiteur est étonné de voir ces murs soutenus par de gros madriers dans les environs du quartier des mosquées Quaraouyine et Moulay Idriss. Le classement par l'Unesco de la ville de Fès au patrimoine mondial de l'humanité semble aujourd'hui dérisoire car ce patrimoine risque de se perdre petit à petit si rien n'est fait pour le sauver.

Monuments

Les quartiers de Fès El Bali

Les dix-huit quartiers de Fès el Bali, connus pour la plupart depuis l’époque des mérinides, ont été répertoriés par le biographe Mohamed B. Jaafar Kettani dans son livre Salwat al-anfas. Il s’agit des quartiers suivants :
1.   Nejjarine et Guerniz
2.   Maadi, Aqbat ben Soual, Zqaq Elbghel, Quettanine
3.   Bab noqba, Sebaa Louyat, Sagha
4.   Derb Touil et Blida
5.   Fondouq lihoudi, Heffarine, Sidi Ahmed ben Yahia
6.   Bab Elguissa et Zqaq Erroumane
7.   Zqaq el Hjer, Souiket Bensafi, Zqaq Rouah, Zqaq el ma
8.   Cherabliyine, Menia, Cherchour
9.   Talaat Fas
10. Siaj, Sidi Ahmed Chaoui, Eljorf, Laayoune, Douh
11. Ras Jenane, Gueza ben Amer, Rehbat Zbib
12. Gueza Ben Zekkoun et Sidi Elaouad
13. Ercif et Qualqliyene
14. Gueza Berqouqa et Makhfia
15. Derb Echikh
16. El Guezira
17. El Qouas
18. Chibouba, Seffah, Jamaa El andalous, Keddane et Errmila

Fès, capitale spirituelle

Capitale culturelle et spirituelle du Maroc, Fès est une ville millénaire. En la parcourant, on peut facilement se laisser emporter à travers son histoire, grâce à ses nombreuses mosquées, médersasfondouks, fontaines et salles d'ablution, jardins historiques, murailles et remparts, portes fortifiées, mellah et synagogues, manufactures, mausolées, palais et riads, places et souks. Des Idrissides aux Alaouites, des Andalous aux Juifs, toutes les dynasties et tous les peuples ont laissé leur empreinte sur la ville. Ces dernières années de nombreux monuments ont été restaurés, comme la médersa El-Attarîn, la médersa Bou-Inania (xive siècle), la Magana (une horloge hydraulique unique au monde) et la bibliothèque de la mosquée Quaraouiyine. Cette dernière possède de très rares manuscrits écrits par de célèbres savants comme Ibn Rochd (Averroès) ou Ibn Khaldoun. Appelés "monuments verts", les jardins du palais Batha, construits au xixe siècle par le sultan alaouite Moulay Hassan Ier et celui du Riad Moqri datant du début xxe siècle ont retrouvé leur végétation. Aujourd'hui la médina est le principal pôle d'attraction. Toutefois, quelques centres culturels et galeries voient le jour : le Centre culturel municipal Agdal (près de la place Florence) compte une salle de spectacles et une galerie d'exposition.























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